Je suis assis dans un coin et je tenais tranquille à ma place pour voir.
Oui, je me suis placé, rassis dans mon coin et j’ai invité à boire.
Devant moi une grande chaîne et autour de moi une taverne.
Et j’ai vu ce que j’ai vu et je me suis senti dans une sombre caverne.
Avec une grande tristesse, et dans mes mains il y avait ma cigarette.
Et je mettais tout ce qui passait devant mes yeux dans mes tablettes.
Et après que je me suis assouvi de voir, j’ai senti le cou rogné.
Et ma tête blasée sur le mur dur de cette taverne était cognée.
J’ai vu les corps de mes frères jetés par terre et tabassés
Et j’ai vu leurs maisons et leur unique toit tout fracassé.
J’ai vu aussi les âmes de mes frères et sœurs tancées
Et leurs corps saints et doux dans les hôpitaux tout pansés.
Dans ce temps là, toute chose en moi n’est restée fine
Et je me suis levé, furibond, et je sentais dans mon cœur un spleen.
Et j’ai pleuré en appelant le grand Dabe et partant
Mon désarroi a grandi et j’ai cherché à même essuyer cette offrant.
J’ai vu des visages blêmes et de tristesse tout touillés
Et j’ai vu des corps tombés par terre tout châtiés et tout souillés.
Et j’ai pleuré, et j’ai souhaité que je ne vive jamais heureux.
Et de rester à vie dans une aberrance et de vivoter dans ce monde hideux.
J’ai vu des hommes et des femmes innocents et boiteux
J’ai vu des enfants tristes, hâves, blessés et bigleux.
Et j’ai senti l’ennemi me dire que nous sommes des jobards
Et que jamais sur eux nous oserons être des furibards.
Dans ce temps là j’ai senti for antérieur en moi un cœur houleux
Et tout ce qui m’entourait je l’ai vu d’un visage hideux.
Et j’ai vu que personne ne nous reproche cette ignorance
Et que tout le monde ici aime rester pondéré et vivre dans cette aberrance.
Des gens pâles qui se sont transformés en des gens misérables
Des gens faibles et qui veulent mener une existence pitoyable.
J’ai vu des vieux ruiné et assis calme dans leurs coins de gueux
J’ai vu aussi des gens qui cachent leur cauchemar et qui appellent à être heureux
Et j’ai vu des enfants qui errent sans chère comme des hères
Et des enfants sous les débris appelant à leurs mères et pères.
Qu’est ce qu’ils ont commis de mal pour être comme ça ratiboisé ?
Séparés de leurs parents et aussi par un peuple hideux être toisés ?
Pourquoi sont-ils censés de vivre dans cette vie de turpitude ?
Et être seuls sans amis sans amours dans leur sombre solitude ?
J’ai dit ces questions car je suis parmi les gens molestés
Mis dans le feu et surtout supposés être dépités.
Les rois ! Et quels rois ? Qui travaillent et qui vivent en tapinois
Alors que nos frères pâtissent et mis debout devant la faille de guingois
Qui appellent à la rescousse de gens qui souffrent d’une tare
Et qui ont vendu leur bonté à l’ennemi et ont dit que c’est trop tard
Des gens faibles, pleins de matois et de traînards.
Des gens qui ont accepté la sérénité et être des trouillards.
Louange à Dieu le Miséricordieux qu’il y a des téméraires.
Qui se battent et donnent le pouvoir d’amour à leurs frères velléitaires
Et qui prient le Bon Dieu, leur sauveur et leur tutélaire
Pour qu’ils patientent en dépit de tout et qu’ils ne soient dans sa voie des réfractaires.
Qui appellent à la clémence de leur Dieu en pleurant et à haute voix
Pour qu’Il les aide à finir ce lugubre avec une grande joie.
J’ai vu des visages d’enfants heureux et qui scintillent
J’ai vu aussi leurs visages blancs et leurs cœurs purs qui brillent
Qui essayent de répandre la joie, de jouir, et de sortir avides
De cette tristesse et oublier ce qui leur passe dans cette vie de torpide
Qui appellent à la Miséricorde de Dieu dans chaque pas
Et qui colportent la patience aux gens qui sont passés de vie à trépas.
Des enfants qui ont fait de la patience leur truchement
Et qui appellent toujours au clément pour faire leurs épanchements
Je me suis levé et à haute voix j’ai envoyé : Clémence au Palestiniens en vie et en linceul
Patience à toutes les tombes odoriférantes qui sentent la belle fleur du tilleul
Vos cœurs sont purs et d’une telle ténuité
A faire pleurer les cœurs d’airain, et à rendre la vie d’une telle salubrité.
On vous aime. On vous aime…
Oui, je me suis placé, rassis dans mon coin et j’ai invité à boire.
Devant moi une grande chaîne et autour de moi une taverne.
Et j’ai vu ce que j’ai vu et je me suis senti dans une sombre caverne.
Avec une grande tristesse, et dans mes mains il y avait ma cigarette.
Et je mettais tout ce qui passait devant mes yeux dans mes tablettes.
Et après que je me suis assouvi de voir, j’ai senti le cou rogné.
Et ma tête blasée sur le mur dur de cette taverne était cognée.
J’ai vu les corps de mes frères jetés par terre et tabassés
Et j’ai vu leurs maisons et leur unique toit tout fracassé.
J’ai vu aussi les âmes de mes frères et sœurs tancées
Et leurs corps saints et doux dans les hôpitaux tout pansés.
Dans ce temps là, toute chose en moi n’est restée fine
Et je me suis levé, furibond, et je sentais dans mon cœur un spleen.
Et j’ai pleuré en appelant le grand Dabe et partant
Mon désarroi a grandi et j’ai cherché à même essuyer cette offrant.
J’ai vu des visages blêmes et de tristesse tout touillés
Et j’ai vu des corps tombés par terre tout châtiés et tout souillés.
Et j’ai pleuré, et j’ai souhaité que je ne vive jamais heureux.
Et de rester à vie dans une aberrance et de vivoter dans ce monde hideux.
J’ai vu des hommes et des femmes innocents et boiteux
J’ai vu des enfants tristes, hâves, blessés et bigleux.
Et j’ai senti l’ennemi me dire que nous sommes des jobards
Et que jamais sur eux nous oserons être des furibards.
Dans ce temps là j’ai senti for antérieur en moi un cœur houleux
Et tout ce qui m’entourait je l’ai vu d’un visage hideux.
Et j’ai vu que personne ne nous reproche cette ignorance
Et que tout le monde ici aime rester pondéré et vivre dans cette aberrance.
Des gens pâles qui se sont transformés en des gens misérables
Des gens faibles et qui veulent mener une existence pitoyable.
J’ai vu des vieux ruiné et assis calme dans leurs coins de gueux
J’ai vu aussi des gens qui cachent leur cauchemar et qui appellent à être heureux
Et j’ai vu des enfants qui errent sans chère comme des hères
Et des enfants sous les débris appelant à leurs mères et pères.
Qu’est ce qu’ils ont commis de mal pour être comme ça ratiboisé ?
Séparés de leurs parents et aussi par un peuple hideux être toisés ?
Pourquoi sont-ils censés de vivre dans cette vie de turpitude ?
Et être seuls sans amis sans amours dans leur sombre solitude ?
J’ai dit ces questions car je suis parmi les gens molestés
Mis dans le feu et surtout supposés être dépités.
Les rois ! Et quels rois ? Qui travaillent et qui vivent en tapinois
Alors que nos frères pâtissent et mis debout devant la faille de guingois
Qui appellent à la rescousse de gens qui souffrent d’une tare
Et qui ont vendu leur bonté à l’ennemi et ont dit que c’est trop tard
Des gens faibles, pleins de matois et de traînards.
Des gens qui ont accepté la sérénité et être des trouillards.
Louange à Dieu le Miséricordieux qu’il y a des téméraires.
Qui se battent et donnent le pouvoir d’amour à leurs frères velléitaires
Et qui prient le Bon Dieu, leur sauveur et leur tutélaire
Pour qu’ils patientent en dépit de tout et qu’ils ne soient dans sa voie des réfractaires.
Qui appellent à la clémence de leur Dieu en pleurant et à haute voix
Pour qu’Il les aide à finir ce lugubre avec une grande joie.
J’ai vu des visages d’enfants heureux et qui scintillent
J’ai vu aussi leurs visages blancs et leurs cœurs purs qui brillent
Qui essayent de répandre la joie, de jouir, et de sortir avides
De cette tristesse et oublier ce qui leur passe dans cette vie de torpide
Qui appellent à la Miséricorde de Dieu dans chaque pas
Et qui colportent la patience aux gens qui sont passés de vie à trépas.
Des enfants qui ont fait de la patience leur truchement
Et qui appellent toujours au clément pour faire leurs épanchements
Je me suis levé et à haute voix j’ai envoyé : Clémence au Palestiniens en vie et en linceul
Patience à toutes les tombes odoriférantes qui sentent la belle fleur du tilleul
Vos cœurs sont purs et d’une telle ténuité
A faire pleurer les cœurs d’airain, et à rendre la vie d’une telle salubrité.
On vous aime. On vous aime…