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جمعية مغربية سوسيوثقافية 22 غشت 2007


    Vie d'un gueux

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    ياسين كويس
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    Vie d'un gueux Empty Vie d'un gueux

    مُساهمة من طرف ياسين كويس الخميس 6 أغسطس - 12:46

    Tu es sorti de ta maison… De ton havre en pleurant


    En mettant ta tête dans le mur dur et en pensant


    Qu’à tu fait ?... Pour sortir de cette modeste masure


    De ce grabat, de cette misère et de cette sombre blessure





    Oui… Tu l’as mis dans ce mur dur en chialant


    Comme un chien, blessé… qui crie en pleurant


    Et qui égosille fort et avec grande voix


    Qu’il est dépité… Mortifié par des matois





    Mais tu es différent… oui … Tu l’es





    Tu sortais de ta sombre obscurité… Quand tout est noir


    Et tu penses… Tu cogites quand il fait soir


    Mais… Tu recule de penser car… Tu es pantois


    Car tu as tout perdu… Que te reste ? Une foi…





    Mais tu es différent…





    Tu es sorti, triste… Un sac de guenilles et il y avait une
    averse


    Tu pleurais… Où vas-tu ? Il y a un long chemin que tu
    traverses


    Mais ! Un instant… Tu t’es souvenu


    Et un instant tu t’es tourné… Vers la masure et tu t’es
    parvenu


    A penser… A une chose qui te fait mal et qui t’a bouté


    Dans la rue… La misère et la turpitude où tu vas
    t’arc-bouter


    Oui… Tu as pensé à tout cela, tu as arrêté de chialer et tu
    as commencé


    Et Tu as dit : Qu’attendais-je ? Je ferais mieux
    d’avancer…





    Mais car tu es différent… oui.





    Tu t’es arrêté une dernière fois… Tu attendais un appel de
    ton poignard


    Mais rien ne s’est produit… Te prenaient-ils pour un cagnard ?


    Peut-être… Où aller, Où gésir…. Arrête de hâbler


    Le soir brûle ta peau…Tu pleurs… Marche Ô hâlé


    Mais Où aller ? Chez un père … ?


    Qui t’a laissé… Oui ou chez un hère ?


    Déjà tu es dépité, mortifié et jeté dans la rue par une
    mère…


    Que te restes ?





    Un coin reclus dans la rue


    Être un mendiant… Ou errer sans être vu ?


    Tout le temps traînasser… Dans tes mains tes haillons…


    Toute la journée pour un bout de pain… Mais voyant !


    Tu vois ? Tu es
    un peu différent…


    Car tu t’es arrêté,
    le cœur battu… Et tu as pensé


    A un père… Une mère. Pense d’abord à quoi manger


    Mais tu as dit
    en essuyant tes larmes… ton
    offrant… : Je me suis chamaillé


    Avec un père et une mère ! Qui m’ont laissé… Je me suis
    fait harpailler





    Qu’est ce qui te restes maintenant ? Différent ?


    Tu as essuyé encore et tu as regardé en haut : J’ai un
    Dieu


    Qui est tout clément… Tout miséricordieux


    Mais pour eux… Tu n’es qu’un paresseux


    Inconnu dans son suaire avec de grands adieux


    Et sera mis dans la suite de la vie… Où et qui ? Devant
    un Dieu


    C’est pourquoi tu es différent… Tu crois en un bon Dieu… Tu
    es pieux





    Je sais… Tu es triste, mais ta tristesse est allée loin


    Jusqu'à la mort qui est pour toi… Quelque chose de moins


    Et… Tu as pleuré cette fois bien … Et tu as crié : Ô
    père Ô mère


    Il se peut que vous le payiez chère ?


    Mais ! C’et une vengeance ou arrogance ?


    Tu ne sais pas… Tu dis ce que ressent ton blessé cœur


    Car tout t’a quitté… chu… Joie et bonheur


    Et tu es monté en haut… Tu voyais bas et la terre, t’as
    voulu accoster


    Pour qu’ils t’ovationnent… t’aimer et t’accoter


    De qui tu reçois amour… bonté ou au moins viatique


    Quelqu’un qui reconnaîtra … que tu as été stoïque


    Devant ton malheureux sort… et devant cette méchante vilenie


    Aimer ? Amour ? Ah quelle zizanie !





    Tu es encore différent… Tu aimes ?


    Oui je le sais… Mais tu sais que ce n’est pas pour les
    spécieux


    La tombe t’es préférable et te sied mieux


    Mourir… ? Tu dis : Quelqu’un penses à moi ?


    Non ! Y’en a mieux que toi


    C’est quelque chose qui tue plus que l’émoi





    Mais pourquoi tu pleurs ? Tu es encore différent ?





    Tu pleurs pour ton énamouré…. Pour ton amour


    Ou de ce qu’ils ont fait de ta volonté et de ton bravoure


    Oui ne pleurs pas… je sais moi… Ils t’ont détruit


    Et comme les traînards comme toi… on reconstruit





    Ton cœur est devenu vindicatif ?


    Est-ce obligé de se venger ou bien c’est affectif ?


    Tu ne sais pas… C’est la méconnaissance qu’ils t’attifent


    Et tu soupires… Pour un beau rêve


    Mais… Oublie. Ils t’ont avachi… Mémoire d’une sève


    Et tu n’es là qu’unique et seul


    Et pour cela je te vois tout veule





    T’as ressenti… tu dis : je ne suis pas seul, ce sont
    les vicissitudes


    Et combien de personnes, vivent en haine et turpitude


    Dans une sombre et obscure solitude…


    Qu’est ce qu’ils ont ? Sont-ils différents ?


    Non ! Ils ne le sont et ne le seront.





    Tu sais ? Il pleut et fait froid et tu n’as pas de bois



    Le bois ? Je sais… Mais là il est à brûler les cœurs
    des racailles


    De la rue comme toi… Qui sont dans la pagaille


    Des racailles qui pour la vilenie ont été stipendié


    Contre toi… Tu n’as même pas quoi manger… Vas mendier


    Et le soir… Vas t’asseoir, comme chaque soir rasoir


    Et Tiens dans ta main une bouteille d’alcool, car il fait
    froid et commence à boire


    Et oublie après que tu es ou tu étais différent


    Bois… Oublies… Et vacilles dans les environs


    Mais n’oublies pas qu’il pleut et que tu es souillé


    Et après, de faim dans les ordures… Vas fouiller


    Dans tes poches sales… Qu’est ce que tu manges ?


    Et après… Dans l’aube vas te jeter dans cette brune fange


    Sans ami… Sans famille… Caches toi dans le coin de ce débris



    Il sera dans la fin ta tombe et ton abri


    Et à la fin tu te souviendras… Que tu es juste un pauvre hère


    Jeté et poussé dans la rue… Par une pauvre mère.
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    ياسين كويس
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    Vie d'un gueux Empty رد: Vie d'un gueux

    مُساهمة من طرف ياسين كويس الخميس 6 أغسطس - 12:48

    Il se peut que je puisse mentir sur des détails, mais je ne peux pas mentir et dire que ce n'est pas une partie de ma vie. En vrai tout ce qui se passe dans ce poème est vrai.

      الوقت/التاريخ الآن هو الأحد 12 مايو - 21:47