Je me suis trouvé au hasard au fond d’un bus
Et bizarre que je ne manquais de tonus
Et je voyais avec mes pupilles loin
Jusqu'à ce que j’ai touché le coin
Où s’asseyait une belle fille, ou une dame
Qui ses yeux, ses lèvres m’ont tranché comme une lame.
Je me suis dit : pourquoi elle me louche
Lorsque j’ai passé ma langue sur ma bouche
Et pourquoi, voilé-elle, a changé d’œil
Lorsque j’ai voulu tirer ma feuille
Et lui écrire : Tu me tues avec tes yeux
J’étais mal, je suis devenu mieux
Elle ne répondait pas et tristement
J’ai retiré mes yeux et je l’ai fait sciemment
La vitre était collée sur mon visage
Et chaque image était une plage de rivages
Et je voyais des personnes, chacun pour sa vie
Une vole, et une autre tranche avec une scie
Celui-là caché au coin de la rue
Et celui-là, frime et veut être vu
Un autre gueux regardait le ciel
Et un autre avec sa mère
Qui mettent le pas sur la terre
Qui reçoit le sucre et dit ; Maman c’est du miel !!
Du miel ? Il se croyait au paradis
Où le miel, l’amour ne tarit
Le fou et sa mère la folle
Chacun dans ce théâtre jouait son rôle
Rien ne m’attriste que le vendeur de cigarettes
Il les comptait, pièce après pièce sur ses tablettes
Et tenait prés de lui des plastiques
Car il y aura des bières, soyez un peu stoïques !!!
Personne ne verra ce qu’il y a dans le noir
Surtout quand le ciel envoie le soir
Ni moi, ni toi, ni la voilée
Tout le monde affligé et toisé
Les roues courraient et roulaient
Et ma tête contre la vitre transparente branlait
Et à la cinquième place gisait la blanche
Elle fût belle comme des gouttes d’eau dans une branche
Des lèvres cramoisies
Et un visage choisi
Même si je n’ai pu voir ses pieds
Et même pas ses souliers
Pour la connaître
Et à partir ses yeux renaître
Mais le raffut des gens m’a réveillé
Et mes yeux lui ont supplié
De me voir ou me donner intention
Car malheureusement ce fût ma dernière station
Elle était belle et j’étais souriant
Et je la voyais même si c’était inconscient
De la laisser après avoir attirer mon cœur
Avec le blanc de ses dents
Que t’ai-je fait ma bohème, que t’ai-je fait ma sœur ?
J’ai mis le pas sur le dernier escalier et j’hésitais
De quitter et j’attendais
Qu’elle me dit avec ces yeux le verbe « attends »
Ou au moins un signe, un son
Pour que je courre vers elle
Et la prendre dans mes ailes
Mais j’en étais mais !
Et qui sait, peut-être elle m’a aimé
Sans se rendre compte
Et sans que je sente
Que mon cœur lui a « soupiré »
Enfin de compte, c’est ce que je lui dirais.
Entre l’amour et la vérité une faille
Et ce n’est guère une chose qu’on raille
Un jus n’est jamais bu sans paille
Si non, tu n’es guère de taille
De s’asseoir avec des gens de classe
Ou au moins prendre avec eux une tasse.
C’est ce que j’ai réalisé
Et c’est ce qu’elle n’a pas avisé
Lorsque j’ai quitté le bus
Lorsque j’ai ressenti que je perdais du tonus.
Et bizarre que je ne manquais de tonus
Et je voyais avec mes pupilles loin
Jusqu'à ce que j’ai touché le coin
Où s’asseyait une belle fille, ou une dame
Qui ses yeux, ses lèvres m’ont tranché comme une lame.
Je me suis dit : pourquoi elle me louche
Lorsque j’ai passé ma langue sur ma bouche
Et pourquoi, voilé-elle, a changé d’œil
Lorsque j’ai voulu tirer ma feuille
Et lui écrire : Tu me tues avec tes yeux
J’étais mal, je suis devenu mieux
Elle ne répondait pas et tristement
J’ai retiré mes yeux et je l’ai fait sciemment
La vitre était collée sur mon visage
Et chaque image était une plage de rivages
Et je voyais des personnes, chacun pour sa vie
Une vole, et une autre tranche avec une scie
Celui-là caché au coin de la rue
Et celui-là, frime et veut être vu
Un autre gueux regardait le ciel
Et un autre avec sa mère
Qui mettent le pas sur la terre
Qui reçoit le sucre et dit ; Maman c’est du miel !!
Du miel ? Il se croyait au paradis
Où le miel, l’amour ne tarit
Le fou et sa mère la folle
Chacun dans ce théâtre jouait son rôle
Rien ne m’attriste que le vendeur de cigarettes
Il les comptait, pièce après pièce sur ses tablettes
Et tenait prés de lui des plastiques
Car il y aura des bières, soyez un peu stoïques !!!
Personne ne verra ce qu’il y a dans le noir
Surtout quand le ciel envoie le soir
Ni moi, ni toi, ni la voilée
Tout le monde affligé et toisé
Les roues courraient et roulaient
Et ma tête contre la vitre transparente branlait
Et à la cinquième place gisait la blanche
Elle fût belle comme des gouttes d’eau dans une branche
Des lèvres cramoisies
Et un visage choisi
Même si je n’ai pu voir ses pieds
Et même pas ses souliers
Pour la connaître
Et à partir ses yeux renaître
Mais le raffut des gens m’a réveillé
Et mes yeux lui ont supplié
De me voir ou me donner intention
Car malheureusement ce fût ma dernière station
Elle était belle et j’étais souriant
Et je la voyais même si c’était inconscient
De la laisser après avoir attirer mon cœur
Avec le blanc de ses dents
Que t’ai-je fait ma bohème, que t’ai-je fait ma sœur ?
J’ai mis le pas sur le dernier escalier et j’hésitais
De quitter et j’attendais
Qu’elle me dit avec ces yeux le verbe « attends »
Ou au moins un signe, un son
Pour que je courre vers elle
Et la prendre dans mes ailes
Mais j’en étais mais !
Et qui sait, peut-être elle m’a aimé
Sans se rendre compte
Et sans que je sente
Que mon cœur lui a « soupiré »
Enfin de compte, c’est ce que je lui dirais.
Entre l’amour et la vérité une faille
Et ce n’est guère une chose qu’on raille
Un jus n’est jamais bu sans paille
Si non, tu n’es guère de taille
De s’asseoir avec des gens de classe
Ou au moins prendre avec eux une tasse.
C’est ce que j’ai réalisé
Et c’est ce qu’elle n’a pas avisé
Lorsque j’ai quitté le bus
Lorsque j’ai ressenti que je perdais du tonus.