Le temps est tellement boueux, il est diarrhée, il est glaires. Le chemin est épineux odieux et amer. Je vogue souffreteux, derrière tes beaux yeux et derrière ton beau derrière. J’erre malheureux de mystère en mystère. Ni rêve ni joie ni vœu. Et l’hiver est hiver. Tes yeux sont curieux. Ils sont délétères. Ni diable, ni dieu, ni bleu, ni verts, dans tes beaux yeux de fausse sorcière, qui écument, houleux, troubles et claires, plus que le feu, et plus que la mer
Je me hâte fougueux. J’accepte je tolère, tous ce que tu veux me faire et me faire faire. Je joue à ton petit jeu et j’avale tes airs et tes manières. Je suis joyeux et mille fois fière d’être l’amoureux, le fou le solitaire, le passionné le pieux.. Mais toi tu exagère. Tu me veux véreux, crasseux et tributaire. Tes yeux feu verts, tes yeux barrière. Paradis hideux, et bel enfer. Ni maître, ni dieu, ni arbitraire, dans tes beaux yeux propriétaires.
¬Mon cœur est anxieux, et de galère en galère, se fane peu à peu, se noue et se resserre. Tu l’as rendu caverneux, muet et austère. Tu le brûle à petit feu. Tu le happe et l’exaspère. Mes bras sont douteux et mon corps est en jachère. Lors des adieux tu m’embrasses tu m’enserres, puis tu soigne tes cheveux et tu baisses les paupières. Adieu si tu le veux. Adieu si tu préfères. Tes beaux yeux tellement aqueux, me rappellent trop la vipère.
Les yeux dans les yeux, les mains tripotent les verres. Le barman est malicieux. Les visages sont sévères. Le flonflon est creux, et l’odeur et la lumière. On sirote le peu qu’on peut, de cette bière ordinaire. Mon cœur est galeux, et mon âme est rivière. Tes yeux sont piteux. Ils n’ont que l’air d’avoir l’air. Tu remues un peu trop la queue, tu baves et tu te flaires, quand je te parle surtout des deux, pompons que tu traînes derrière.
Je te fais encore des aveux. Je te fais encore des vers. Les mains, les creux dans les creux et les doigts s’agglomèrent. Ton regard est oublieux, on dirait que tu repères, tous ces blancs-becs séditieux, plutôt anarchistes que vert. Qui se prennent au sérieux. Qui détestent les militaires. Qui veulent changer les enjeux et sauver la planète terre. Tu veux leur faire des bleus, des suçons et des misères, pour exaucer tes vœux de vilaine panthère.
Tu dis ah et tu dis euh. Tu ne dis rien. Tu digères les restes de tous ceux qui t’ont prise de travers. Les matshos, les affreux, les vulgaires, les caudataires. A mon avis tu n’es que le symbole de l’adultère. Tu as laissé trop de bœufs passer par ta chatière. Je parie qu’ils étaient heureux de froisser ta litière. Je peux jurer sur eux qu’ils ont su satisfaire, les appétits honteux et les envies de ta chaire. Ils étaient tellement copieux qu’ils ont gâté tes ovaires de virus contagieux, de pus et de vers
Adieu et mille adieux, ô ma grande, ô ma chère. Adieu et mille adieux, ô ma terre, ô ma chimère. Adieu et mille adieux, ô mon gîte, ô mon repaire. Adieu et mille adieux, ô ma chute, ô ma galère. Adieu et mille adieux, ô mon berceau cimetière. Adieu et mille adieux, ô ma joie mon calvaire. Adieu et mille adieux, ô ma foi, ô ma prière. Adieu et mille adieux, ô ma cause, ô ma guerre. Adieu et mille adieux, ô mon rocher, ô ma... pierre. Enfin, mille fois adieux, ô mirage, ô poussière…
Je me hâte fougueux. J’accepte je tolère, tous ce que tu veux me faire et me faire faire. Je joue à ton petit jeu et j’avale tes airs et tes manières. Je suis joyeux et mille fois fière d’être l’amoureux, le fou le solitaire, le passionné le pieux.. Mais toi tu exagère. Tu me veux véreux, crasseux et tributaire. Tes yeux feu verts, tes yeux barrière. Paradis hideux, et bel enfer. Ni maître, ni dieu, ni arbitraire, dans tes beaux yeux propriétaires.
¬Mon cœur est anxieux, et de galère en galère, se fane peu à peu, se noue et se resserre. Tu l’as rendu caverneux, muet et austère. Tu le brûle à petit feu. Tu le happe et l’exaspère. Mes bras sont douteux et mon corps est en jachère. Lors des adieux tu m’embrasses tu m’enserres, puis tu soigne tes cheveux et tu baisses les paupières. Adieu si tu le veux. Adieu si tu préfères. Tes beaux yeux tellement aqueux, me rappellent trop la vipère.
Les yeux dans les yeux, les mains tripotent les verres. Le barman est malicieux. Les visages sont sévères. Le flonflon est creux, et l’odeur et la lumière. On sirote le peu qu’on peut, de cette bière ordinaire. Mon cœur est galeux, et mon âme est rivière. Tes yeux sont piteux. Ils n’ont que l’air d’avoir l’air. Tu remues un peu trop la queue, tu baves et tu te flaires, quand je te parle surtout des deux, pompons que tu traînes derrière.
Je te fais encore des aveux. Je te fais encore des vers. Les mains, les creux dans les creux et les doigts s’agglomèrent. Ton regard est oublieux, on dirait que tu repères, tous ces blancs-becs séditieux, plutôt anarchistes que vert. Qui se prennent au sérieux. Qui détestent les militaires. Qui veulent changer les enjeux et sauver la planète terre. Tu veux leur faire des bleus, des suçons et des misères, pour exaucer tes vœux de vilaine panthère.
Tu dis ah et tu dis euh. Tu ne dis rien. Tu digères les restes de tous ceux qui t’ont prise de travers. Les matshos, les affreux, les vulgaires, les caudataires. A mon avis tu n’es que le symbole de l’adultère. Tu as laissé trop de bœufs passer par ta chatière. Je parie qu’ils étaient heureux de froisser ta litière. Je peux jurer sur eux qu’ils ont su satisfaire, les appétits honteux et les envies de ta chaire. Ils étaient tellement copieux qu’ils ont gâté tes ovaires de virus contagieux, de pus et de vers
Adieu et mille adieux, ô ma grande, ô ma chère. Adieu et mille adieux, ô ma terre, ô ma chimère. Adieu et mille adieux, ô mon gîte, ô mon repaire. Adieu et mille adieux, ô ma chute, ô ma galère. Adieu et mille adieux, ô mon berceau cimetière. Adieu et mille adieux, ô ma joie mon calvaire. Adieu et mille adieux, ô ma foi, ô ma prière. Adieu et mille adieux, ô ma cause, ô ma guerre. Adieu et mille adieux, ô mon rocher, ô ma... pierre. Enfin, mille fois adieux, ô mirage, ô poussière…
